TOGOVILLE, TERRE DE NAISSANCE ET DE RENAISSANCE. (Première Partie)

20 septembre 2014

TOGOVILLE, TERRE DE NAISSANCE ET DE RENAISSANCE. (Première Partie)

IMG_2620Vous savez, cette phrase que l’on disait lorsqu’on était enfant ! Nous n’avions peur de rien ! En fait, si ! Nous avions peur mais nous ne le montrions pas !

Qui a envie de se faire passer pour la mauviette ?

Plusieurs années plus tard, la majorité d’entre nous n’ont pas changé, bien que nous ayons tout de même adapté notre stratégie ! Allez-y comprendre quelque chose. Comme nous avons grandi, nous sommes donc beaucoup plus intelligents ! Nous inventons donc des excuses avant de nous lancer alors qu’enfant nous inventions des excuses une fois que nous avions échoué ! Mis à part les quelques kamikazes et djihadistes qui nous entourent, nous avons appris de nos échecs !

Enfin, nous avons mal appris car nous avons surtout appris à ne plus nous lancer dans des projets. Ce que nous avons appris, c’est que pour ne plus revivre cette douleur, il ne faut rien faire, rien tenter !

Rassurez-vous, ce n’est point un cours de psychologie. Je peux toujours vous en faire un, si vous le voulez hein! Demandez seulement.

Eh bien, ce matin du Jeudi 04 Septembre 2014, j’étais loin de douter que la grande aventure en pirogue, que je me suis imaginé les jours précédents notre départ, n’aura pas lieu. Et pour preuve, les organisateurs du BlogCamp228, le premier du nom dans l’histoire du blogging Togolais, ne l’avaient pas prévu. Misère ! Pas ça !

Mesure de prudence ou maladresse ?

C’est avec l’inquiétude levée des uns et le mécontentement des autres, que les deux bus quittèrent la gare de Kôdomé, point de rencontre. Un passage en revue des participants présents, une séance de prière, puis, hop, destination Togoville. Il était exactement 14h30min. L’exaspération des participants, pour les une heure d’attente à espérer l’arrivée des retardataires, s’est transformé en moment exutoire avec les blagues de Mireille, d’Akué et d’Edem. On les avait toute suite détecté nos trois comédiens du BlogCamp, intuition qui s’est fortement confortée le long du trajet et par l’ambiance qui a prévalu le long du séjour. Qui a dit que femme sait pas faire blague ? Qu’émancipation-là, ça ne prend pas de la graine ?

IDYLLE D’UN BLOGUEUR A TOGOVILLE.

Après quelques deux heures de trajet, on foula enfin le sol de ce qui ne devrait, en principe, pas être un village, ce fameux lieu de pèlerinage, ce soit disant paradis des touristes dont on nous a toujours parlé, Togoville nous voici. Allez y comprendre quelque chose encore une fois !

IMG_2600

Nous avions pris le temps d’admirer le voisinage de l’internat Saint Augustin avant d’y entrer et de sortir nos bagages. Les quinze minutes qui ont suivi, nous ont permis de nous désaltérer, de nous installer dans nos quartiers et de prendre connaissance des installations importantes ( toilette, WC, réfectoire, salle de conférence, etc…)

Ensuite, les organisateurs se sont accaparés de ces quelques 15 autres minutes pour souhaiter la cordiale bienvenue à toute l’assistance. Nous nous sommes dirigés vers la salle de conférence, lieu où ils nous ont livrés le contenu du programme de la fin de cette soirée du 04 Septembre. S’en est suvi les consignes d’ordre général ( Eh Oui, on était à un internat après tout ), l’établissement du Règlement intérieur ( la constitution de la Res Publica souveraine du BlogCamp228 ) , puis les divers. Sans plus attendre ils ont convié la horde des participants à toute suite se diriger vers la grande porte de l’internat Saint Augustin. Il n’y avait pas de doute le début des visites, de notre séance tourisme à Togoville, allait commencer. (Si si, bonne question, Togolais peut faire tourisme au Togo)

Du centre des aveugles au terrain de football synthétique, du Sanctuaire marial au lac-Togo en passant par le centre artisanal, nos visites s’y sont bien déroulées. La curiosité des uns les poussant à poser des questions pertinentes et les shooting-photo lors des séances free-jump improvisés ont toute suite permis de briser la glace. Il se faisait tard, nous étions autour de 19h30 lorsque le cortège refit son entrée dans l’enceinte du Collège Saint Augustin. Un dîner dans le réfectoire, un jeu de prénom suivi de la collecte des impressions de chaque participant pour cette première journée puis chacun pris le chemin du dortoir. Il fallait qu’on dorme au plus tôt, le lendemain allait être une journée beaucoup plus mouvementée.

Je ne m’étais pas encore réveillé ce vendredi matin, que déjà autour de 4h30min, j’entendais ces murmures dans le dortoir. Ils étaient déjà réveillés certains participants et faisaient des plans pour la journée. J’ai dû me lever et les épier un moment, avant de me lancer dans les discussions avec eux.

4 (8)

Il était 8h20min, mais bien avant, tour à tour les organisateurs dans une prestance et dans une éloquence sans pareille ont déclaré officiellement lancé le BlogCamp228. Dès cet instant, officiellement, le Blog togolais était désormais entré dans l’arène des blogs du monde. Après des activités de reportage photo avec les aînés Noel Kokou Tadégnon et Sylvio combey, nous étions en pleine session d’infographie quand les organisateurs vinrent nous annoncer qu’il n’était pas l’heure de l’audience chez le prince mais qu’il fallait suspendre l’activité en cours et y aller à la demande de la maison royale. Merde !Nous nous sommes dits puisque ce cours d’infographie nous tenait en haleine. On aurait presque cru que le Prince avait hâte de nous rencontrer. Pourquoi était-il autant pressé ? Nul ne le savait. Il fallait en tout cas qu’on se bouge le cul. L’exacerbation était flagrante, nous étions mécontents. Mais que pouvions-nous ? On ne fait pas attendre un prince, après tout.

 

A suivre…

Partagez

Commentaires

eli
Répondre

Plutôt appréciable ton film. Le blog camp fut une aventure mémorable.

Guillaume DJONDO
Répondre

Je concède, ce fut passionnant.

Anne Christelle
Répondre

Un très beau film en effet.

Guillaume DJONDO
Répondre

Merci!

Arnaud
Répondre

Le terrain de football visité était, si je ne me trompe; d'une pelouse au gazon naturel hein, Guillaume...
Mais là, on n'aurait pas dit que j'y ai également participé. Tu m'as laissé sur ma faim...