8 mars 2016

Et si…

Visage de filles.
Crédit : flickr.com

Sur cette terre où l’horizon est bleuâtre,

Mère cherche encore sa place dans les albâtres,

Pour pouvoir exprimer sa splendeur,

Et témoigner de sa véritable grandeur.

 

Dans la vallée de ces nombreux machos,

Elle veut enfin s’éloigner de ces pseudos,

Qui font d’elle une proie facile,

Et une mère au foyer fragile.

 

Se démarquer de ces multiples noms,

Prouver qu’elle a en elle aussi des dons,

Pour être à la fois une femme entreprenante,

Et une mère au foyer excellente.

 

Longtemps reléguée au second plan,

Aux tâches de ménagère et de fan,

Mère s’insurge contre cette pratique,

Qui la taxe d’inculte et de cynique.

 

Elle voudrait changer de statut,

Avec l’aide de ses divers attributs,

S’activer dans sa communauté,

Pour briser le mystère des préjugés.

 

Les confins des sphères de son agilité,

Renferment aussi les secrets de sa fragilité,

Et n’empêchent pas qu’elle se serve de sa délicatesse,

Dans des situations d’immenses faiblesses.

 

S’occuper du foyer et du bureau n’est point mystique,

Pour Mère qui a toujours été aussi énergique,

A la fontaine comme au marché,

Au champ comme au chalet.

 

Telle est une de ses préoccupations,

En ce siècle où revient l’idée d’émancipation,

Afin de pouvoir rompre ce déséquilibre,

Entre homme et femme, pour être libre.

 

Ô homme, qu’attends-tu ?

Pour encourager ta fille,

A fréquenter comme ton fils,

Et à porter fièrement ton nom.

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Commentaires

martin Agbassou
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Bien posé Guillaume. Merci à toi et aux femmes.

Guillaume DJONDO
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Merci Martin. Honneur aux femmes.

John Koffi
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La femme, la mère... la racine de la vie. C'est aussi le moment pour elle de reconnaître sa propre place dans la société et de ne plus se laisser "marcher dessus". Très beau poème j'aime (*)

Guillaume DJONDO
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Merci beaucoup John.
Au plaisir.