20 décembre 2014

S.O.S

Crédit image : pour-un-monde-meilleur.com
Crédit image : pour-un-monde-meilleur.com

 

S.O.S de Kiev à Benie, de Beawar à Peshawar,

 

Ce sont les cris du haut des cimes,

De ces êtres qui chaque jour frôlent l’abîme.

 

On attaque des écoles, on viole dans les taxis, on bombarde les civils, on kidnappe dans les restaurants.

 

Oui ! Le monde saigne.

Personne ne dit mot, donc tout baigne.

 

SOS de la Libye en Syrie, du Pakistan en Afghanistan,

 

Ce sont les hurlements de ces dames,

Qui n’en peuvent plus d’étouffer ces douleurs de mère parce qu’elles sont femmes,

 

On tue des noirs, on viole des juifs, on bombarde les arabes, on égorge les blancs.

 

Oui ! Le monde se porte comme un charme.

Paradoxal, mais l’eau coûte plus cher qu’une arme.

 

C’est ainsi de Gaza à Donetsk, de Damas au Hamas,

 

Triste réalité dans un monde où tout part en vrille,

Où dans les ménages, les rayons de soleil difficilement brillent,

 

Des larmes, des blâmes, des gémissements, des mécontentements,

De plus en plus de dégoûts et de tristounets.

 

Et au milieu de toute cette poudrière,

Là où se produisent de nombreux cimetières,

 

Malala rêve d’une planète un peu plus saine,

D’une planète qui ne respire plus la haine.

 

Les australiens ont, cette semaine, touchés du doigt cette vision,

Ce qui, pour longtemps les éloignera des illusions,

 

D’un monde de paix et non dangereux,

Où plus que la politique, la religion fait des malheureux.

 

Satyarthi garde l’espoir d’un monde neuf et meilleur,

Où on ne tuerait pas des innocents chaque heure,

 

Là où notre cœur ne pleurerait pas,

Là où la raison ferait un nouveau pas.

 

Le somalien n’a pas l’imbécilité de croire en toutes ces velléités,

Un sac de riz ou un sac de maïs ferait lui sa vérité,

 

De quoi agrémenter son quotidien si difficile,

Où longtemps il a attendu cette pluie utile.

 

Le syrien n’a pas le raisonnement d’attendre un tel songe,

Pour lui chacun se cherche, dans ce monde il n’y a aujourd’hui que mensonge.

 

Il attend de trouver d’abord sa paix à lui, qui toutes les portes lui ouvre,

Celle qui au bout d’un voyage en pirogue, se trouve.

 

Malala croit en cette utopie idyllique,

Satyarthi assure que nous pourrions vivre des instants magiques.

 

Tous deux espèrent un peu de changement dans notre société,

Où moins de gens baigneraient dans leur propre sang avec fierté.

 

Une société où l’animalité ne sera pas plus maîtresse que le raisonnement,

Celui qui indéfiniment guiderait les hommes en de meilleurs temps.

 

Mais comment y parvenir,

Dans un monde où chacun cherche son avenir ?

 

Alors en ces vers, lentement meurt l’espérance d’un jour,

Trouver l’espoir d’un monde meilleur pour tous.

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Commentaires

fafa
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Comme tu l'as bien di, chacun cherche son avenir. le monde saigne vraiment. tout ce qui se passe a droite a gauche fait reflechir. où vas t-on?? la fin du monde est-elle proche?? mais bn, faute de pouvoir repondre a cette question sans laisser de doute sur le sujet, souhaitons au moins que Dieu veille sur nous et accorde un peu de paix a ce qui en ont reellement besoin.

Guillaume DJONDO
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Merci d'être passée par ici. Bisous !

Fotso Fonkam
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Tu décris bien la situation déplorable dans laquelle le monde se trouve. Et chacun espère que les choses iront mieux. Tous, nous rêvons. Mais l'inévitable question se pose : comment y parvenir? Comment? Et là, il y a un peu moins d'espoir, quand on réalise que plus le temps passe, et plus les choses de détériorent dans le monde.
D'ailleurs, j'aimerai avoir ton avis sur les solutions possibles (même utopiques, hein) à tout ce chaos dans le monde.

Anne Christelle
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Très beau S.O.S. en effet, et désolée pour le retour tardif.

Guillaume DJONDO
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Il n'y a pas de quoi être désolée. Merci plutôt d'y avoir fait un tour...

Amitiés !