Cet opportunisme qui tue nos filles. ( Partie I )

Détrompez-vous toute suite, je ne suis pas encore père. Oui, détrompez-vous, je ne le suis encore guère. Ce n’est pas un fatum hein. Mais non ! C’est juste que pour le moment, c’est un projet émargé au carnet de mes probabilités sinon dans mes faisabilités. Autant commencer à apprendre la vie et le langage de père non ? Nous n’en sommes pas encore là. Passons donc…
Lomé, la capitale du Togo a été secouée ces 4 derniers jours par un évènement malheureux qui a fait le branle-bas de toute l’actualité médiatique nationale. En effet, dans la journée du Dimanche 18 Janvier 2015, il a été découvert le corps sans vie d’une jeune fille dans un puit ou un puisard ( c’est selon. Souffrez de l’imprécision car les versions diverges ) dans le quartier de Bè-Kpota. Oui, c’est ça l’essence du bouche à oreille Africain.
Rien de bien surprenant, chères lectrices et chers lecteurs, bien le Bonjour !
C’est dans ces moments que le #Gnadoè Togolais se trouve tonifié par les petits et les grands, raffermit par les organes de presses, revitalisé par le bouche à oreille des hommes et des femmes, et même ventilé par les réseaux sociaux ou les applications de messagerie ( dont whatsapp et viber ) au-delà des frontières.
Oh ! Que les Africains sont bons quand il faut ragaillardir les informations. Le #Kongossa au Cameroun, le #Kpakpatô Ivoirien, le #Gnadoè Togolais ne sont que des exemples de formulation parmi tant d’autres. ( D’ailleurs des t-shirts avec des graffitis #Gnadoè sont mis en vente par les Blogueurs Togolais. #Blog228, dites-moi merci pour la publicité ! )
Un crime effroyable
C’est par le biais d’un ami vivant au Sénégal, Samson Koutcha, que j’apprenais dans la nuit du Lundi 19 Janvier au Mardi 20 Janvier qu’un crime impliquant un Ibo ( ressortissant Nigérian ) aurait été commis dans le quartier Akodésséwa à Lomé et que ce dernier aurait fait objet de bastonnade sévère. Pourrais-je lui en dire davantage ?
La honte d’être blogueur et de n’avoir aucune information satisfaisante m’a offert une nuit blanche à surfer sur le net. A chercher des informations crédibles, à chercher des recoupements chez les autres blogueurs et à finalement me rendre sur place pour lui livrer ceci :
En réalité, une jeune togolaise a été assassinée et son corps jeté dans un puits à Bè Kpota (Lomé). C’était le crime de trop pour le voisinage, ce qui a toute suite provoqué un élan de vengeance des voisins. Les habitants de ce quartier sont donc allés saccager le domicile du présumé assassin et de ses proches. Les jeunes du quartier zélés, ont poursuivis leur quête le lendemain ( Lundi 19 Janvier ) en allant démolir la boutique de vente de pièces détachées de l’ayant mis en cause. ( L’auteur présumé, un Nigérian )

Dans le quartier, les Nigérians se sont abstenus d’ouvrir leurs boutiques le Mardi 20 et Mercredi 21 Janvier par peur de représailles. Ce qui est compréhensible quand on sait que ce secteur économique est sous leurs monopoles. En réalité, 98% de vendeurs de pièces détachés sont des Nigérians répartis partout à Lomé et même à l’intérieur du pays. C’est un secteur florissant en raison de la multiplicité des engins exportés de Dubaï, de Chine… Etc…
Ce n’est pas la première fois que la communauté nigériane se livre à ce genre d’actes à Lomé. Il y a bien des années en arrière ( 2002, 2003, 2004 ) où on retrouvait des corps de jeunes filles ou femmes découpés dans leurs réfrigérateurs incriminant la personne même des Ibos ( ressortissant Nigérian )
Le quotidien certes difficile de nos sœurs Africaines ne doit pas les pousser à plonger dans un trublion qui ne dit pas son nom. Beaucoup de gouvernement ont pris conscience de l’absolue nécessité de promouvoir la scolarisation de la Jeune fille. Et l’émergence de la notion d’émancipation n’est pas du reste dans ce combat. Il serait temps que les parents prennent les devant pour inculquer la culture de l’estime de soi à leurs filles et fils.
A très vite !
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